C’est une nouveauté de l’édition 2024 de la Fête de la Ruralité ! Un peu en retrait dans la zone ‘Animalerie’ du site, un chapiteau sera spécialement dédié à des moments de réflexion et de partage. Deux conférences s’y tiendront, mais aussi la projection d’un court-métrage réalisé par un Marchinois ! Ces événements s’incrivent, naturellement, dans l’évocation du passé et de l’avenir de notre ruralité.
Escroqueries par téléphone et internet : comment réagir ?
Conférence par Caroline Brun, Zone de Police du Condroz – 11h & 14h
Profitez de notre événement pour en apprendre davantage sur la cybercriminalité, pour la décoder et savoir comment y répondre. Une présentation assurée par l’Inspecteur Caroline Brun du Service Prévention de la Zone de Police du Condroz. Si vous ratez la première présentation de 11h, pas de problème, rendez-vous à la suivante qui débutera à 14h.
Quel futur pour notre agriculture ?
Une conférence de Maxime Albanese, agriculteur de Modave – 16h
Maxime Albanese a repris, avec l’aide de son cousin Pierre Vandenrijt, la ferme familiale de Romont, à Modave. Ce jeune agriculteur pose un regard à la fois lucide, engagé et passionné sur la situation de l’agriculture. Son propos, fondé sur les réalités de terrain, fait réfléchir, interpelle, mais communique également une bonne dose d’espoir…
Quand les hirondelles s’en vont
Un court-métrage de Sébastien Pins – 17h
Dans un petit village condruzien, un jeune garçon redouble d’efforts pour aider un couple de paysans qui, à quatre-vingts ans, se retrouvent à nourrir péniblement leur âne et leurs dernières vaches.
Dans ce film, le réalisateur marchinois Sébastien Pins a voulu faire du réel une oeuvre intemporelle : « En tant que réalisateur, dans mon film, je veux mettre en évidence un mode de vie où le temps semble s’écouler différemment comme, par exemple, le paysan qui attend à chaque printemps le retour des hirondelles ou l’enfant qui se réjouit de nourrir les animaux de la ferme… C’est ce goût des choses simples et cette admiration devant les petits bonheurs de la vie que je souhaite partager. Mais je veux aussi, par mes images, présenter une faillite sous le regard d’un enfant qui comprend que l’amour que ces vieux paysans portent à leurs animaux ne tarit pas même si leurs forces physiques faiblissent. Enfin, je souhaite également dans ce documentaire souligner l’importance du lien intergénérationnel et toute la richesse qu’il peut apporter aux uns comme aux autres. »